• Un arrêt de bus. Chacun attend comme il peut.
    Certains regardent leurs pieds, d'autres ont le nez en l'air...
    C'est alors qu'il arrive, au milieu de tout ce petit monde.
    Un paquet de cigarettes à la main, il échange un regard avec elle, qui se tient juste à côté.
    Il lui tend le paquet et dit : « T'en veux une ? »
    Encore un regard, elle accepte et s'allume une cigarette.
    Il s'en grille une à son tour. Les voilà tous deux, respirant puis recrachant longuement la fumée.
    Ils ne se regardent plus.
    Un moment puis il reprend :
    « -Tu es là depuis longtemps ?
    -Sept minutes.
    Un temps.
    -Je te cherchais.
    Elle tourne la tête vers lui.
    -C'est possible. Ca m'arrive assez souvent. »
    Il fronce les sourcils d'un air interrogateur. Elle rajoute :
    « -Qu'on me cherche...
    -Ca m'arrive aussi. En général, je fuis.
    Elle se moque de lui.
    -C'est pour ça que tu prends le bus ?
    Il sourit.
    -C'est pour ça que je prends le bus. Et toi ?
    -Je le prends tous les jours. A cette même heure, à ce même endroit.
    Le quotidien, c'est l'enfer. »
    Ils restent silencieux un instant. Lui, termine sa cigarette et la
    jette négligemment par terre pour l'écraser du pied.
    Il poursuit :
    « -Viens avec moi.
    -Je monterais dans ce bus de toute façon, répond-elle l'air désabusé.
    -Demain, tu seras plus obligée de monter dedans si tu viens avec moi.
    On s'arrêtera plus loin que tu n'as jamais été.
    Trop loin pour que tu puisses faire
    demi-tour. »
    Elle, un sourire en coin :
    « -Tu m'incites à fuir ? Je pourrais tout aussi bien te fuir toi.
    Elle jette à son tour sa cigarette.
    -Je ne crois pas.
    Si tu t'enfuis, c'est avec moi. Alors ? »
    A l'arrêt de bus, chacun se prépare pour partir.
    Les uns et les autres sortent de leur rêvasserie.
    Le bus est là. Elle et lui se regardent toujours et montent à bord.
    Le bus démarre. Il part.

     


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    Atteinte d'une flemmingite aigüe.
     
     

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    KENZOAMOUR
    by Kenzo
    Cette année, le père nöel est amour. Merci.
     

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    Apocalyptica
    06/03/08
     
    On dit joli mois de mai, je dis joli mois de mars.
     

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    " Dans chaque être - cela ressemble à un cliché, mais tu peux me croire -,
    dans chaque être que j'ai cru aimer, je n'ai jamais cherché que toi.
    Je le sais mieux que tu ne peux le comprendre."
     
    La nouvelle rêvée
     
     

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