• Un p'tit mot, deux p'tits mots, trois p'tits Maud'Amour pour raconter.

    Comment, tout par hasard, nos deux routes se sont croisées...

    « -J'aime pas les filles. »

       -Moi non plus. »

    Premier sourire échangé.

    Ils se moquent de nous les vilains, parce que sans eux on se croit perdues.

    Parce qu'on est chieuses et pas fichues, d'avoir des amies plein les poches.

    « -Je gratouille un peu mais j'suis maladroite.

       -Je joue aussi mais... c'est pas trop ça. »

    Premiers goûts partagés.

    L'occasion de se faire plaisir, sans trop peur du ridicule.

    Sans aucun jugement de valeur, ni regard ennemi. Tu m'écoutes et je t'écoute, c'est simple et puis c'est tout.

    « -J'ai le cafard.

       -Le dimanche ? J'ai le bourdon moi aussi. »

    Premières histoires à s'raconter.

    On liquide à nous seules, tous les paquets d'mouchoirs du monde entier.

    On est fragile, on est comme ci, comme ça, foutues pleurnicheuses.

    Mais alors, on en viendrait presque à se connaître ?

    Un p'tit mot, deux p'tits mots, trois p'tits Maud'Amour et plus encore, j'ose espérer.


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    " Je ne veux plus te voir "
     
    Il ne veut plus me voir. 
     
     
     
     
    Edit : T'as raison, pourquoi pleurer dans les chaumières ?
     On est un connard ou on ne l'est pas. Et ça sert à que dalle de se faire du mal pour un connard.
     
     

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    Je voudrais decoller.

    Pas decoller dans les airs, non.

     Decoller mes ongles, ma peau, mes paupières.

    Avoir un goût d'hémoglobine dans la bouche, les cheveux qui s'accrochent aux doigts.

    Zieuter mes trippes faire le yo-yo, avant de tomber par terre.

    C'est sale.

    Peut être qu'alors j'en aurais plus rien à foutre de tout ce qui peut m'atteindre aujourd'hui.

    Peut être que je pourrais te regarder en face et te dire à quel point t'aimer me fait vomir.

    Je suis une folle faite pour la vie, une assoiffée de bonheur qui veut souffrir des zygomatiques.

    Et quelque part tu me l'interdis, et tu le sais, et tu ne fais rien.

    Et je ne fais rien non plus.

    C'est lâche d'aimer ?

     

     


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    Un autre jour encore.

    C'est pas si dur mais pas si facile non plus. Je réalise, doucement.

    Parce que je l'ai pas senti venir bordel. Un coup de plus qui fait secouer les babines. Naïve ? Il faut croire.

    Je te voulais pour la vie moi, même comme ça, sans plus faire l'amour. J'ignorais que c'était pas possible.

    Si j'ai envie d'être égoiste, après tout ? Te garder toujours, que ça te plaise ou non.

    Te garder à ma façon, même si ça fait mal.

    Mais j'ai perdu le jeu, auquel je voulais pas jouer. Pourtant je te connais, un peu.

    Alors je suis trop bête. Evidemment que tu allais mordre et frapper. En ce sens je t'ai reconnu. 

    Ensuite ? Ensuite, c'est un peu flou. Plus de marques au sol donc plus de repères.

    T'es là devant moi, ce sont tes cheveux, ta bouche, tes mains...

    Oui je vois bien ce corps élancé, c'est le tien, juste là. Putain, je te ressens comme à des kilomètres.

     Je peux te toucher si je veux mais ça respire la mort.

    Et je comprend pas. Je comprend pas comment la passion qui dévore peut devenir une étrangère.

    On était bien tous les deux, on riait comme des gosses, à s'étreindre comme des fous.

    Et ma tête me disais, c'est pas grave que rien ne soit plus pareil.

     M'en fous, je veux seulement pas te laisser partir, jamais.

    Trop tard.

    Où est donc passée la lune ?

    Je la cherche encore, la lune que j'aimais tant.

     

     

                                                                                                                                                                     

                                                                                                                            En souvenir de toi et moi, "mymoon".        


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    C'est deux oeufs qui parlent d'un troisième et le premier dit :
     " Rhaaa, t'as vu l'autre là-bas, il est dégueu,
    il est tout marron, il a vraiment une sale gueule, hein ? "
     
    Le deuxième dit :
     " Ah et puis regarde, il est tout poilu, franchement il a vraiment une très sale gueule ! "
     
    Et puis le troisième répond :
     " Putain, mais vos gueules bande de connards, je suis un kiwi " ...
     
     

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