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C'est comme un souffle au coeur, seulement, c'est un souffle qui ne s'arrête pas.Peut être juste le temps d'un baiser.Quand tes lèvres mangent mes lèvres. Que ta langue achève de carresser la mienne.Juste le temps d'un baiser.Ta bouche c'est du miel.Un bonbon acidulé qui croque sous la dent, fond et chatouille le palet.Une bouillote qui réchauffe la nuit, quand tu te glisses le long de ma colonne.C'est comme un ulcère qui creuse et dévore, un ulcère dont la faim ne finit pas.Peut être juste le temps d'un baiser.Ton miel attire les abeilles. Je suis la plus gourmande d'entre elles et j'aime.Butiner la douceur, jusqu'à plus soif.Prendre ce que tu te risques à me donner, je le bouffe jusqu'à la moelle.Ta bouche c'est du miel.J'en veux des pots entiers.
2 commentaires -
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Il me manque "quelques" heures de sommeil.
Le temps de décoller mes paupières et je me lève. Ce matin, c'est le dernier.
Tes maitresses viennent te chercher touffe de poils sur quatre pattes.
J'enfile un jean, tête dans le cirage, et chope ta laisse. Tu bondis comme une antilope.
La dernière promenade et tu achèves de renifler les coins d' herbe du quartier.
Un banc. Je donne une belle occasion à mes jambes de ne plus me porter.
Touffe de poils sur quatre pattes me regarde de ses petits yeux avant de me croquer un doigt avec affection.
Deux chiens passent. Ton sang ne fait qu'un petit tour, si petite chose. Tu grognes et aboies, pour ne pas dire tu jappes.
Le museau haut comme trois pommes, cette tentative d'intimidation est un échec.
Mais tu as déjà oublié et te remets à lécher ma main.L'heure est venue de rentrer.
Touffe de poils sur quatre pattes a su affronter les épreuves.En deux jours, il monte et descend maintenant l'escalier comme un grand.
Je m'installe, chaise face au bureau. Tu as trouvé ta place et te niches au creux de mes chevilles.Mais il va bientôt falloir partir touffe de poils sur quatre pattes.
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" Je passe encore une nuit blanche
Une traversée de la manche
je compte les moutons qui s'y baignent
Me cogne au ding dong de big benJe passe encore une nuit blanche
Une heure sur le dos deux sur la tranche
J'essaye un rêve puis le rature
Passe par toutes les températuresMes yeux ouverts cartographient
Grâce aux diodes de la chaîne hi fi
La moindre trace sur le mur
Que laisse les défauts de peintureEt j'ai déjà pu répertorier
Une libellule deux fox terriers
Un truc qui ressemble à la france
Il manque juste un bout de provenceEt toi tu dors, conquistador
Dans ton amérique on s'endort si vite
J'aimerais te greffer les bras de morphée
Pour m'y blottir et enfin dormir
Je passe encore une nuit blanche
Et toi dans ta bulle
Tu scies des branches
Ce n'est plus une bande dessinée
Mais c'est une forêt Que tu as déciméJ'ai tout fait pour percer ta bulle
Une quinte de toux que je simule
Mais pour t'empêcher de me fausser
Compagnie je peux me brosser
Et demain tu me feras l'affront
La marque d'oreiller sur le front
Tu diras culot inouît "jn'ai pas fermé l'oeil de la nuit"A l'heure de mettre pied à terre
J'aurais sous les yeux deux cratères
Il faut croire que mon sommeil
Est en cheville avec le soleilEt toi tu dors, conquistador
Dans ton amérique on s'endort si vite
J'aimerais te greffer les bras de morphée
Pour m'y blottir et enfin dormir "Renan Luce
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A plus de minuit il s'en passe des choses.
Le nez sur ma grande feuille format raisin, accroupie sur le sol, je trace des traits qui deviendront quelques chose... ou pas.
Je me tue à la tâche parce que ça occupe, ça empêche de réfléchir, et donc ça fait du bien.
Premier imprévu de la soirée : cette nuit je ne serais pas seule au bout du compte.
Je garde avec moi une adorable touffe de poils sur quatre pattes.
Un service que je rend avec plaisir.
Autre surprise et pas des moindres, peut être bien que l'amertume si lourde aujourd'hui se fera plus discrète demain.
Arriver enfin à un semblant de communication, un semblant de "je ne sais quoi" mais qui me sort un brin de toute cette confusion...Alors je vais me remettre au travail, la nuit tout comme le chagrin ont tendance à me rendre plus que productive.
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